Un chapitre que l’on aurait pu prendre plaisir à nommer, plus énigmatiquement, Tu ne sais rien Jon Snow, mais on lui préférera la fameuse leçon de lord Baelish : "knowledge is power"

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Pas de groupes tests

ou de réunions de consommateurs

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Comment mener une stratégie ou même simplement l’imaginer si nous sommes déconnectés de la réalité, que nous n’avons pas une vision claire du contexte ? L’information, son organisation et sa systématisation sont capitales. Dans les sept royaumes, il n’existe pas de Google analytics ou d’organisme de sondages. Nous n’y connaissons pas davantage les groupes tests ou des réunions de consommateurs ou de citoyens. Pourtant, il faut savoir oeuvrer avec intelligence, être informé de l’opinion et de son évolution, de son image et de celles de ses alliés ou ennemis. Il faut comprendre les motivations de chaque protagoniste afin de s’adresser à lui dans les meilleures dispositions. On ne parle pas de la même façon aux soldats du mur ou aux mercenaires, aux pilleurs des îles de Fer ou à la Banque de Fer, aux Dothrakis ou aux moineaux de la Foi des Sept.

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Ainsi, les personnages un peu plus sensés ou prudents que les autres trouvent des moyens particuliers pour se tenir informés, établir la carte des parties prenantes et travailler sans cesse leur SWOT (poussez jusqu'au Pestel si vous êtes en forme).

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Des oisillons qui pépient

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Pour se procurer des informations, qui de mieux que les oisillons qui pépient dans l’oreille de Varys puis de Qyburn (qui leur trouve une occupation supplémentaire pour tuer le faible Grande Mestre Pycelle) ? Ils parcourent la capitale et bien d’autres lieux pour collecter les nouvelles, les attentes, les faits et gestes des adversaires ou simplement le ressenti du peuple. Robert Barathéon identifie ainsi très bien le danger que représente les deux  héritiers Targaryen survivants même s’ils sont alors sur un autre continent. N’étant pas lui même à la tête de ses propres services de renseignements il ne voit pas les dangers bien plus proches qui vont entraîner la mort de sa main Jon Arryn puis finalement la sienne.

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N’oublions pas pour autant les belles démonstrations du Grand Argentier Petyr Baelish. Ses bordels, comme son argent, l’informent des petits et grands secrets, chacun son système. Un peu trop fier, et piqué par Cersei, il lui donne la leçon : “Knowledge is power”.

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Petyr Baelish :
Les familles importantes oublient souvent une vérité simple que j'ai trouvée.

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Cersei Lannister :
Et quelle vérité est-ce?

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Petyr Baelish :
Le savoir, c'est le pouvoir.

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Cersei Lannister :
[à ses gardes] Tranchez-lui la gorge. [ses gardes se déplacent pour le faire]

Non, attendez. J'ai changé d'avis. Laissez le partir. [ses gardes le font] Reculez de trois pas. [ils obéissent]. Tourner autour. [ils obéissent] Fermez les yeux. [ils obéissent].

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Cersei Lannister :
[s'approche de Petyr] Le pouvoir, c'est le pouvoir.

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Si Petyr Baelish a risqué sa vie dans cet échange musclé, les deux interlocuteurs manifestent deux réalités qui s’opposent moins que la scène ne le suppose. D'ailleurs Cercei conclut par une demande d'informations. Le pouvoir peut être supérieur à la connaissance, mais aveugle il peut être mal utilisé voire dangereux, y compris pour celui qui le détient. Voltaire le résume fort bien : “Rien n’est plus dangereux que lorsque l’ignorance et l’intolérance sont armées de pouvoir”. Cersei ne s’y trompe pas, après sa démonstration de force, elle demande à Baelish de retrouver Arya grâce à son réseau de renseignements. Le leçon donnée par cet homme souffrant d’une naissance bien inférieure à ses talents ne lui coûtera pas la vie... cette fois. Plus tard Sansa le remerciera à Winterfell pour les nombreuses leçons reçues.

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Le diagnostic, c'est aussi celui des autres acteurs. Jon Snow peine à convaincre Daenerys de cette histoire farfelue de morts vivants. Il va devoir aller chercher une preuve qui coûtera la vie de certains de ses compagnons (et accessoirement d'un dragon). Le diagnostic a un coût. Mais sans diagnostic, on avance rarement dans la bonne direction. On en fait trop souvent l'économie dans nos métiers.

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Et dans House of the Dragon ?

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Corlys Velaryon, subit l'attaque des pirates. Sa flotte, la plus puissante de Westeros n'y suffit pas. Pire, le roi Viserys ne bouge pas son petit doigt nécrosé pour l'aider. Diagnostic ? Il a besoin d'une alliance puissante. Il propose logiquement la main de sa fille au roi. Devant le refus royal, il se tourne vers Daemon, l'héritier déshérité. Il joue de ce dernière douleur pour susciter en Daemon, son envie de briller et de montrer que lui, contrairement à son frère le roi, saura protéger Westeros. Un bon diagnostic aurait au contraire poussé le roi à accepter le mariage proposé plutôt que de donner une chance à son frère de le défier.

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La leçon

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Une bonne stratégie, un bon plan de communication ne peut pas faire l’économie d’une connaissance des contextes, ce qui nous renvoie au bon vieux SWOT, mais surtout d'études sérieuses sans lesquelles il n'a pas grande valeur. Comment l'accomplir sans oisillons, sans rencontres, sans questions, sans même de remise en cause de ce que l'on accomplit ? N'en déplaise à Tywin Lannister, même les lions doivent se soucier de ce que pensent les moutons. Quanti et quali...

 

Vous êtes prêts pour le diagnostic, 1ère étape du plan de com ? Faites appel à Authentik pour vous accompagner dans votre stratégie et plan de com ou vous y former.

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Toutes les leçons de com'

de Game of Thrones 

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"L'hiver arrive"

la communication symbolique des marques

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"Le savoir, c'est le pouvoir"

Mener un diagnostic

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“Si vous êtes venus ici pour la justice, vous vous êtes trompé de lieu”
Définir les bons objectif(s)
 

“Je laisserais la totalité de sa tribu te baiser”
Bien définir et comprendre ses cibles

 

"Shame"
Choisir le bon message
 

"Dracarys"
Passer à l’action avec les bons moyens et les bons outils

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"Le pouvoir réside là où les hommes croient qu'il réside"
Le leadership
 

"Valar Morghulis"
Bien planifier et piloter

 

"Les échecs sont riches d’enseignements"
Évaluer les résultats pour s’améliorer